Vous l'avez peut-être vu si vous me suivez sur
Instagram et
Facebook, hier j'étais au salon Saint-Maur en Poche. Cela fait trois ans maintenant que je fréquente ce salon qui est de loin mon préféré : on est loin de l'ambiance feutrée du Salon du Livre de Paris, ici l'atmosphère est conviviale, les auteurs sont accessibles et sont heureux d'être là et c'est toujours l'occasion de faire de belles rencontres. Je suis ravie de voir que Saint-Poche en Poche s'épanouit d'année en année pour devenir un salon incontournable sur lequel on croise de sacré pointures.
Et cette année il y avait du très lourd : Katherine Pancol, Guillaume Musso, Gilles Legardinier, Laurent Gounelle, Jean d'Ormesson, Tatiana de Rosnay... tous ces auteurs étaient là, sous les tentes de Saint-Maur, ravis de rencontrer leurs lecteurs.
15h. J'arrive donc au salon et je retrouve
Myriam (
Un Jour. Un Livre) qui est déjà sur place, accompagnée de
Pauline (
Brèves littéraires) et d'
Emmanuelle (
Les bêtises de Manu). Nous allons directement saluer
Frédéric Lenormand, l'auteur de
La baronne meurt à cinq heures qui, d'après Myriam, souhaite me rencontrer depuis que j'ai encouragé tout le monde à lire son livre. Dès qu'il nous voit, il nous fait un grand sourire, se lève, fait le tour de son stand et vient nous faire la bise !!? Je ne m'y attendais pas ! Nous discutons quelques minutes et il dédicace mon exemplaire de
La baronne meurt à cinq heures.
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Frédéric Lenormand |
Puis nous nous dirigeons vers l'allée du thriller pour rencontrer
Karine Giebel, "l'impératrice du thriller français", comme indiqué sur la pancarte attachée au-dessus de son stand. En attendant mon tour, je vois
Sandrine Collette, l'auteur de
Des nœuds d'acier, à deux pas de là. Je demande donc à Myriam de garder ma place et je file faire dédicacer mon exemplaire.
Des nœuds d'acier est un roman trash, très dur, que j'avais aimé mais qui m'a filé le bourdon. Je n'ai pas pu m'empêcher de demander à Sandrine Collette : "Vous arrivez à garder le moral en écrivant ce genre d'histoires ?", ce qui l'a beaucoup fait rire.
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Sandrine Collette |
Une fois mon exemplaire dédicacé, je retourne dans la file de
Karine Giebel et lui fais dédicacer
Le purgatoire des innocents, qui est très différent de
Juste une ombre, me prévient l'auteur.
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Karine Giebel |
16h. Les filles commencent à faire la queue pour obtenir une dédicace de
Laurent Gounelle, dont le stand est pris d'assaut avant même qu'il n'arrive ! J'en profite pour me promener dans les allées. Je renonce à obtenir une dédicace de
Katherine Pancol : la file traverse la moitié du salon et il y a au moins une heure et demi d'attente !
En revanche, j'aperçois
Yannick Grannec, l'auteur de
La déesse des petites victoires et là, mon cœur s'emballe. Je n'avais pas vu son nom sur le programme et je n'ai donc pas emmené son livre, que j'ai prêté à ma maman. Malgré tout, je ne peux pas passer devant elle sans aller lui parler. Je m'approche donc et lui dis tout le bien que je pense de son roman. Visiblement, elle ne s'attendait pas à ces compliments et semble toute émue. Tout comme moi.
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Yannich Grannec (à gauche) |
16h30. Rendez-vous à la scène centrale pour le scoop du salon : Myra Eljundir, l'auteur de la saga young-adult Kaleb (dont j'ai abandonné le premier tome, décidément, le young-adult c'est pas mon truc), dont on avait jamais vu le visage, va dévoiler son identité ! Après un léger suspense, l'auteur retire le casque de moto derrière lequel elle se cachait : ce n'est autre qu'Ingrid Desjours, auteur de nombreux thrillers à succès. Au micro, elle explique que le pseudo lui donne une certaine liberté et lui permet d'écrire autre chose sans être cataloguée.
Je profite de l'agitation autour de cette annonce pour obtenir une dédicace de
Jussi Adler-Olsen, auteur de
Miséricorde, avant qu'il ne soit appelé sur scène. Quel auteur sympa ! Il a vendu des millions d'exemplaires à travers le monde et reste humble, accessible et terriblement drôle. Je suis très heureuse qu'il ait reçu le Prix coup de cœur du salon, c'est bien mérité.
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Jussi Adler-Olsen |
Ensuite, je me dirige vers le stand de
Franck Thilliez, qui est entouré de ses potes de la Ligue de l'imaginaire,
Henri Loevenbruck,
Eric Giacometti et
Jacques Ravenne. Il y a aussi une place pour
Bernard Werber, qui n'est là que le dimanche. Je m'approche de Franck Thilliez et lui fait dédicacer mon exemplaire du
Syndrome E, en lui disant que j'ai adoré
Atomka. Il me répond timidement que je devrais aimer celui-ci aussi.
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Henri Loevenbruck et Franck Thilliez |
Je suis heureuse, j'ai rencontré tous les auteurs que je voulais voir et j'ai toutes mes dédicaces. Encore quelques pas dans les allées avant de rentrer. C'était encore une belle édition et j'ai hâte d'y retourner l'année prochaine.