Depuis plusieurs années, j'aime beaucoup lire des ouvrages philosophiques pour répondre à mes questions existentielles et gagner en sagesse. J'avais par exemple dévoré, il y a quatre ou cinq ans, Le bonheur selon Confucius de Yu Dan. Alors, lorsque je suis tombée sur le Petit traité de vie intérieure de Frédéric Lenoir, je n'ai pas hésité.
J'adore cette formule de Frédéric Lenoir qui résume parfaitement l'essence de son livre : qu'on le veuille ou non, nous sommes sur cette terre pour quelques décennies, autant alors faire en sorte que notre existence soit la plus belle, la plus heureuse et la plus enrichissante possible, quelles que soient les épreuves qui s'imposent à nous.
Dans ce guide de philosophie pratique, Frédéric Lenoir aborde les grands thèmes de la vie (l'inéluctable, la liberté, l'amour, l'amitié, la non-violence, le partage, et même l'humour !) et explore les différentes conceptions qui ont été portées jusqu'à nous par les philosophes et les grandes religions (christianisme, islam, judaïsme et bouddhisme), et les illustre d'anecdotes et d'exemples personnels. Le philosophe mène au fond une réflexion personnelle sur le sens de l'existence et les différentes manières de se comporter avec soi et avec les autres pour vivre avec plus de sagesse et de bonheur.
La sagesse commence par l'acceptation de l'inévitable et se poursuit par la juste transformation de ce qui peut l'être. (p.14)
Dans ce Petit traité de vie intérieure, Frédéric Lenoir véhicule un message positif et lucide, sans pour autant nier la souffrance. Il se met d'ailleurs à jour dans ce récit parfois très personnel, racontant les épreuves qui l'ont parfois meurtri ou découragé, mais grâce auxquelles il a rebondi vers plus de sagesse. S'il affirme et assume tout à fait sa foi chrétienne comme guide spirituel, j'ai apprécié sa retenue sur ce sujet (on ne croit pas tous en ce dieu... ou en un dieu quelconque !) et même son désaccord profond avec certains dogmes et interprétations imposés par certains ecclésiastiques.
Enfin, à ne surtout pas manquer : à la fin du livre, Frédéric Lenoir prend un plaisir non dissimulé à imaginer un dialogue entre Socrate et Jacques Séguéla autour de la question "Qu'est-ce qu'une vie réussie ?" Il y est question de Rolex et de menhirs, et cet échange plein d'humour pour fera sourire à coup sûr !
Me voila convaincue par ton avis, ma belle ! :)
RépondreSupprimerEn fait, c'est drôle, je viens de terminer un roman qu'il a co-écrit : "Nina". Il est d'ailleurs extra !
Le lire en passant de la fiction, à sa philosophie de vie m'intéresse particulièrement. Je pense m'arrêter à la Fnac demain ! hihi