Dans mon ardent désir de tout savoir sur l'univers de The Walking Dead, je me suis attelée à la lecture du premier tome de la trilogie bouquins, L'Ascension du Gouverneur. Un super roman qui met en scène avec brio un de mes personnages désormais préférés de la saga : le Gouverneur de Woodbury.
Un road-trip dans l'univers apocalyptique de The Walking Dead
Philip Blake, son frère Brian, sa fille Penny et deux de leurs amis ont survécu à la soudaine apparition de zombies qui a changé l'écrasante majorité de la population en montres affamés. Pour sauver leur peau, ils fuient de cachette en cachette, échappant de peu aux attaques de morts-vivants, non sans laisser derrière eux de belles traînées d'hémoglobine et de jus de cervelle. Jusqu'à leur arrivée à Woodbury, une communauté de survivants dirigée par des militaires sans foi ni loi, qui s'amusent de semer la terreur au sein d'une population terrifiée. Là, les choses vont prendre une tournure dramatique, et le suspense devenir plus oppressant que jamais.
Des personnages à la psychologie fouillée
La fuite des personnages d'un lieu à un autre accapare les trois quarts du roman. Cette partie pourrait être ennuyeuse si les personnages, leur personnalité et leurs relations n'étaient pas aussi creusés. Toute l'originalité du roman réside dans la montée en puissance de la part sombre et bestiale qui se cache en chacun, et qui s'étale au grand jour quand souvient la question incontournable : la morale telle qu'elle existait avant la fin du monde est-elle toujours valable quand, à chaque instant, il faut lutter pour sauver sa peau ? Les auteurs explorent avec brio les changements de comportement qui découlent des conditions de survie, et je dois dire que la fin m'a laissée abasourdie. J'ai compris assez rapidement qui était le Gouverneur, jusqu'à ce que la fin me laisse sur un revirement de dernière minute auquel je ne m'attendais absolument pas. Et évidemment, je lirai la suite avec impatience et délice !
The Walking Dead, tome 1 : L'Ascension du Gouverneur de Robert Kirkman et Jay Bonansinga, Le Livre de Poche, 2012, 352 pages