Quatrième de couverture :
Lors d'un voyage en train qui durera plusieurs jours, la conversation s'engage entre les passagers sur les relations entre les hommes et les femmes. Un homme austère, qui d'abord ne parlait pas, s'avère être Pozdnychev, cet homme qui a tué sa femme, par jalousie et par incompréhension. Il décide de raconter son histoire. Entre culpabilité et révolte, il fait comprendre combien les hommes et les femmes sont démunis, ne se rencontrent jamais réellement, et ne sortent pas de ce que la société a fait d'eux.
La Sonate à Kreutzer a été publié en 1889.
Mon avis :
Parmi les grands auteurs russes classiques, Tolstoï est loin d'être mon préféré. Malgré tout, je dois admettre que j'aime particulièrement ses écrits sur l'amour, la vie conjugale et les relations homme-femme. Ce noble qui vivait en paysan, reclus dans son domaine de Iasnaïa Poliana, partagea toute sa vie avec la même femme qu'il finit par fuir pour mourir, seul dans une gare, en 1910. Quelle meilleure matière pour réfléchir sur la vie conjugale ?
Dans La Sonate à Kreutzer, Tolstoï étudie avec minutie tous les aspects de la vie conjugale, de la rencontre au mariage, des premiers émois à la naissance de la progéniture. Et il nous démontre, point par point, que les relations homme-femme sont non seulement basées sur des mensonges, mais qu'elles sont aussi parfaitement conditionnées par la société et les bien-pensant. Que l'on soit d'accord ou pas avec l'auteur, l'essentiel de ses analyses est toujours d'actualité.
Avec cette nouvelle, j'ai découvert une nouvelle manière de lire : écouter. Je n'étais absolument pas familière des livres audio, et je dois dire que c'est assez agréable. L'audio se prête parfaitement à cette nouvelle, puisqu'il s'agit d'une conversation. Le texte est lu par l'acteur Guillaume Ravoire dont la voix m'a littéralement portée d'un bout à l'autre de l'écoute. A tel point que j'avais tendance à me laisser emporter dans mes rêves et à perdre le fil du texte. J'ai donc été forcée d'écouter par petits bouts, et l'écoute a donc duré beaucoup plus longtemps que si j'avais lu le livre de manière traditionnelle.
J'ai un seul petit détail à déplorer : en téléchargeant les pistes du CD sur mon iPhone à partir d'iTunes, elles se sont rangées dans le désordre, et j'ai donc été obligée de bidouiller pour les remettre dans l'ordre... J'ai perdu pas mal de temps et c'est dommage.
La Sonate à Kreutzer, Tolstoï, lu par Guillaume Ravoire, Editions Thélème, 2011, 1 CD (3h09)
Je remercie chaleureusement les éditions Thélème et Babelio pour ce partenariat.
Je n'avais commencé un livre audio que pour vraiment voir ce que ça impliquait. J'avais téléchargé L’Épouvantail de Connelly, que je venais d'ailleurs de finir en poche juste avant. Etant donné que j'avais déjà lu le lire, j'ai pas voulu vraiment continuer.
RépondreSupprimerJ'ai trouva ça sympa mais, un peu comme toi, j'ai du mal a rester concentré sur ce que j'écoute, que je fasse quelque chose en même temps ou non. Impossible par exemple d'écouter ça au travail, mais je suis incapable de me poser et ne faire qu'écouter. J'imagine que c'est le genre de truc a écouter en prenant un bain !
Sinon, petit question : pour un livre comme le tien, c'est quoi la durée du livre ?
Exactement pareil, je suis incapable de rester assise à ne faire qu'écouter, du coup, je fais plein de choses en même temps et je loupe des passages. Du coup, je l'écoute dans mon lit pour m'endormir, mais je rate des passages aussi quand je m'endors.
SupprimerEt puis, c'est beaucoup plus long à écouter qu'à lire, je trouve. Pour cette nouvelle, il y a 3h d'écoute.