« Un bon livre est un livre que l’on regrette d’avoir terminé »
Cette citation d’un des personnages principaux du roman résume à la perfection le sentiment que j’ai à propos de ce livre. Malgré son succès immédiat à sa sortie en 2012, La Vérité sur l’affaire Harry Quebert ne m’avait jamais vraiment intriguée. Quand ma collègue de travail m’a proposé de me le prêter, je dois donc avouer que c'est avec une certaine indifférence que je l’ai commencé. C’était un bien mauvais jugement : quatre jours après l’avoir terminé, j’y pense encore et j’aimerais déjà le relire.
33 ans après sa disparition dans la petite ville d’Aurora dans le New Hampshire, Nola Kellergan, 15 ans, est retrouvée assassinée, enterrée dans le jardin de Harry Quebert, un écrivain de légende dont le chef d’œuvre est étudié dans toutes les écoles d’Amérique. Alors que tout semble le désigner, Marcus Goldman, son « fils spirituel », à qui il a tout appris, fait le déplacement jusqu’à Aurora pour faire disculper son ami.
L’intrigue paraît simple au début, mais elle ne le reste pas longtemps. Tout au long des 850 pages, Joël Dicker réussit le tour de force de capter l’attention du lecteur avec une maîtrise des péripéties époustouflante. Il vous en met plein la vue, vous fait croire à des hypothèses qu’il s’amuse à démonter par la suite, bref, il joue avec vos nerfs pour ne vous révéler la vérité triomphante qu’à la toute dernière page.
L’intrigue paraît simple au début, mais elle ne le reste pas longtemps. Tout au long des 850 pages, Joël Dicker réussit le tour de force de capter l’attention du lecteur avec une maîtrise des péripéties époustouflante. Il vous en met plein la vue, vous fait croire à des hypothèses qu’il s’amuse à démonter par la suite, bref, il joue avec vos nerfs pour ne vous révéler la vérité triomphante qu’à la toute dernière page.
Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est cette intrigue à la croisée des chemins, ce mélange de thriller, de polar, de roman d’amour et de récit initiatique. Cette déclaration d’amour aux livres et aux gens. Le tout lié par une écriture fluide et légère.
Ne faites pas l’erreur que j’ai commise en passant devant ce roman sans vous arrêter : si vous en avez l’occasion, lisez-le plutôt deux fois qu’une.
La Vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joël Dicker, Editions de Fallois (poche), 2014, 854 pages
Je l'ai reçu comme cadeau pour Noël ; je ne le connaissais pas du tout mais depuis lors je me suis renseignée et je n'en ai lu que des critiques positives. J'attends juste d'avoir un peu de temps devant moi pour m'enfiler ces 850 pages mais c'est sûr qu'il est au-dessus de ma PAL !
RépondreSupprimerIl a été pas mal descendu par la critique "officielle", disant qu'il est inintéressant et mal écrit, mais je ne suis pas du tout d'accord, et je dirai que pour un second roman, c'est une grande réussite !
SupprimerJe l'ai acheté la semaine dernière parce qu'on m'a dit qu'il tenait en haleine, mais je ne connaissais pas l'histoire. Ton avis me donne envie de le découvrir et je suis contente de l'avoir dans ma PAL !
RépondreSupprimerJe suis contente de t'avoir donné envie de le lire. Tu verras, il tient vraiment en haleine et tu ne pourras pas le lâcher avant de l'avoir terminé !
SupprimerJe suis absolument d'accord avec toi, un livre dont on ne peut le refermer avant la dernière ligne, bien construit avec une fluidité désarmante =)
RépondreSupprimerEt j'ai aimé la poésie qui se dégage de cette relation entre Harry et Marcus
SupprimerJ'aimerais beaucoup lire ce livre, il est dans ma with-list !
RépondreSupprimerTu peux te lancer les yeux fermés !
SupprimerUn livre très passionnant que m'avait conseillé mon libraire et je n'ai pas été déçu !
RépondreSupprimerUne histoire d'amour interdite qui malgré l'arrêt de celle-ci depuis de longues années est vécu tout au long du roman.
C'est parfaitement ça !
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