Quatrième de couverture :
Enfermé dans la Grande Galerie du Louvre, Jacques Saunière n'a plus que quelques instants à vivre. Blessé mortellement, le conservateur en chef va emporter son secret avec lui. Il lui reste cependant un mince espoir de ne pas briser cette chaîne ininterrompue depuis des siècles. Mais il lui faut agir vite. Une seule personne au monde peut prendre la relève, décrypter le code et être traquée à son tour...


Mon avis :
Amateurs d'énigmes historiques et spirituelles, vous allez aimer ! Pendant 700 pages qui se tournent à la vitesse de l'éclair, Dan Brown emmène son lecteur sur le terrain du mystère du Graal. Secondé d'une équipe de documentalistes, l'auteur ajoute dans son roman des ingrédients qui donnent un savant mélange : secret des Templiers, hérésies, énigmes de cryptographie, secrets de Léonard de Vinci...

J'ai particulièrement aimé les analyses picturales de l'auteur, qui présente des thèses controversées et peu connues. En bonne amatrice de peinture que je suis, j'ai passé la moitié du livre accompagnée de mon encyclopédie de l'histoire de l'art, à scruter les détails des peintures de Léonard de Vinci. Désormais, je ne verrai plus La Cène et La Vierge aux rochers comme avant.

Néanmoins, malgré une intrigue truffée d'énigmes et un rythme haletant, la qualité littéraire du roman reste bien médiocre. L'écriture est purement pratique, dépourvue de style. Quant aux deux personnages principaux, Robert Langdon et Sophie Neveu, il leur manque profondeur et naturel. Tout au long de leur aventure, les deux compères traversent bien des dangers, et jamais ils ne ressentent le moindre sentiment : ni peur, ni surprise. Alors que leur cavale s'étale sur deux jours sans sommeil, ils n'ont pas la moindre sensation de fatigue et n'avalent pas le moindre casse-croûte. Je veux bien que l'on soit entièrement dévoué à sa cause, mais le corps humain a tout de même des besoins naturels, non ? Là où j'ai été définitivement agacée par ces deux personnages, c'est lorsque Sophie découvre des membres de sa famille, qu'elle croyait morts, et que cela donne lieu à une absence totale de réaction. Pas de surprise, pas de pleurs, non c'est juste... normal.

En définitive, j'ai passé un bon moment en lisant ce roman qui est parfait pour l'été. En revanche, la pauvreté de l'écriture et des personnages ne le rendent, selon moi, pas digne de l'immense succès dont il a fait l'objet.

Da Vinci Code, Dan Brown, Editions Pocket, 2005, 745 pages


Quatrième de couverture : 
Se déroulant en l'an 2100, Moi l’Indien conte les (més)aventures de Benjamin et Emilie, deux enfants d'une douzaine d'années ignorant tout l’un de l’autre, perdus dans le monde des grands. Benjamin le parisien profite de la nuit pour faire les quatre cents coups. Emilie la provinciale s'ennuie ferme face à une mère qui la délaisse. Lorsque la colère grondant en eux se libérera, chacun fuguera de son côté. Leurs routes se croiseront... L'Ange Farceur qui semble les suivre et se jouer d'eux n'y est peut-être pas pour rien. Emilie et Benjamin tout les oppose, à tel point qu’ils ne pourront plus se séparer. De rencontres en courses-poursuites, d’espoirs en abîmes, les deux enfants poursuivront une ambition folle, un rêve qu’il n’est pas permis d’avoir.


Mon avis :
Dans cette première partie, le lecteur fait lentement la connaissance des deux personnages principaux, Emilie et Benjamin. Chacun mène sa vie de son côté, et on les découvre peu à peu, au fil des chapitres. Mais n'allez pas croire qu'Emilie et Benjamin sont des enfants normaux : à onze ou douze ans, ils ont déjà perdu leur innocence et font preuve d'une grande lucidité face au monde qui les entoure. Un monde glauque, où les pères sont alcooliques et les mère nymphomanes, où les petits garçons touchent à la drogue et les petites filles déjà conscientes de leur sexualité, un monde où les enfants sont livrés à eux-mêmes, où les rapports sociaux sont inexistants et où les parents sont absents quand l'assistante sociale fait sa visite mensuelle... 

Evidemment, de ce monde-là, les enfants veulent s'enfuir. Aller voir du pays, aller voir la mer. Ce monde-là, le lecteur aussi veut le fuir. En suivant les aventures de ces deux gosses, on sent la pression monter, on étouffe dans cet univers oppressant, et l'on n'est soulagé que lorsque la fuite commence enfin. Le roman met du temps à démarrer et la lecture peut devenir pénible pour les lecteurs impatients. En revanche, les personnages sont bien travaillés et le rythme s'accélère de manière bien agréable dès la fuite commencée, annonçant une suite assez rythmée et pleine de rebondissements.

Dans la première partie de Moi l'Indien, l'auteur plante un décor nécessaire à la compréhension du parcours initiatique des deux enfants. Seul le choix des années 2100 comme espace temporel n'est pas encore motivé, et j'espère que les cela apportera un plus à l'intrigue dans les parties suivantes.

Côté style, la surprise est plutôt bonne. L'auteur jongle avec un style assez argotique, voire carrément grossier, notamment dans les dialogues, et des passages plus descriptifs empreints de poésie. C'est d'ailleurs le style qui, à certains passages, m'a incité à poursuivre ma lecture. 

Mon avis est donc légèrement mitigé sur cette première partie qui peine à démarrer mais annonce une suite plus intrigante et plus rythmée que je lirai sans doute.

Moi l'Indien, Partie I : Les enfants de l'an 2100, Alexis S.Z.
Disponible en ebook sur Amazon.

Je remercie chaleureusement Alexis S.Z. pour ce partenariat.

Vous me l'avez demandé, je vous l'ai promis, voici le récit de ma journée au salon Saint-Maur en Poche 2012 !

Tout d'abord, je dirais qu'il s'agit d'une journée inoubliable ! Un temps magnifique, un ambiance conviviale et chaleureuse, des écrivains partout et de bonne humeur, que demander de plus ? Le salon a visiblement été victime de son succès si l'on en croit l'affluence et l'attente incontournable aux caisses en fin de journée. Côté organisation, tout était très bien préparé, chaque auteur et chaque livre bénéficiait d'une affichette de promotion comme celles qui ont rendu La Griffe Noire célèbre. 


Au détour des couloirs du salon, vous croisiez Gérard Collard et Marina Carrère d'Encausse, très humains bien qu'un peu occupés. Mais la magie de ce salon a consisté pour moi en des rencontres inoubliables avec des écrivains au top ! Je suis très contente de moi, car j'ai rencontré (presque) tous les écrivains que je voulais absolument voir.

J'ai d'abord rencontré Henri Loevenbruck, très sympathique, qui m'a conseillé son roman Le Rasoir d'Ockham, qu'il m'a gentiment dédicacé.




Puis j'ai discuté avec Agnès Abécassis. Je lui ai demandé par lequel de ses livres il fallait commencer, et elle m'a recommandé sans hésiter Le théorème de Cupidon. Agnès Abécassis est HYPER sympa, c'est un vrai rayon de soleil et je suis vraiment ravie de l'avoir rencontrée.




J'ai ensuite fait la connaissance de Barbara Constantine, qui m'a dédicacé A Mélie, sans mélo. Barbara Constantine est très douce, très agréable, et j'avais envie de rester tout l'après-midi à ses côtés !




Je me suis ensuite dirigée vers le stand de l'auteur que je ne voulais manquer sous aucun prétexte : Sire Cédric. Et il ne faillit pas à sa réputation : c'est un homme très charmant, très accessible. Il n'a pas hésité à discuter pendant un bon quart d'heure avec moi, et a même prodigué de précieux conseils d'écriture à la jeune femme qui était devant moi. J'ai un énorme coup de coeur pour cet écrivain, autant pour ses livres que pour sa personnalité. Je suis repartie avec mon exemplaire dédicacé du Premier Sang




Après cette belle rencontre, direction les auteurs anglo-saxons ! Il y avait au salon 3 pointures du thriller que je voulais absolument voir :

Le britannique S.J. Watson, qui m'a dédicacé mon exemplaire d'Avant d'aller dormir.




L'autre britannique R.J. Ellory (à droite sur la photo), qui s'est efforcé de dire quelques mots de français et de serrer la main à chaque lecteur, et qui m'a dédicacé Seul le silence.

Le néo-zélandais Paul Cleave (à gauche sur la photo), qui a beaucoup de charme et est très sympa. Il m'a demandé comment j'allais et nous avons échangé quelques mots (j'avoue que j'ai eu quelques secondes de réaction, le temps de comprendre l'accent néo-zélandais !) Il m'a dédicacé Un employé modèle





Et puis j'ai fait la rencontre de Philippe Gourdin que je ne connaissais pas tout mais qui m'a intriguée par son livre Une vie... sept avis : il s'agit d'un roman découpé en 7 parties qui peuvent se lire dans l'ordre que l'on veut, à condition de lire la septième en dernier. 




Enfin, il y avait beaucoup d'écrivains très connus à ce salon, que je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer : Katherine Pancol, Anna Gavalda, Guillaume et Valentin Musso, et j'en passe et des meilleurs.

Guillaume Musso

Anna Gavalda

Katherine Pancol

Géronimo Stilton

Je suis rentrée chez moi rincée mais très heureuse de toutes ces rencontres et de tous ces livres dédicacés ! Je vous conseille vivement ce salon l'année prochaine, et j'y retournerai à coup sûr !



C'est lundi, que lisez-vous ? est un rendez-vous hebdomadaire initié par Mallou et repris par Galleane.
La bannière a été créée par Galleane.


Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Que suis-je en train de lire ?

Que lirai-je ensuite ?

La vidéo :






Et vous, que lisez-vous ?


Quatrième de couverture :
Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…


Mon avis : 
Dôme est le tout premier livre de Stephen King que je lis. Avec cette lecture, je découvre donc totalement l'univers et le style de celui que l'on considère souvent comme le maître du suspense. 

J'avoue n'avoir pas été tellement emballée au début. Une bourgade paumée aux Etats-Unis où les habitants et les notables sont pour la plupart bêtes et méchants, et où seuls le népotisme et les magouilles règnent. Certaines scènes sont d'ailleurs particulièrement difficiles et violentes. Et puis je me suis rapidement laissée prendre par l'intrigue, haletante et de plus en plus addictive. Le fait de suivre plusieurs "affaires", comme dans un roman policier, permet au lecteur de ne pas s'ennuyer et de ne pas voir les pages se tourner. Le tout saupoudré de fantastique qui nous empêche de reposer le livre avant la fin.

Côté style, je dois reconnaître que c'est très bien écrit. L'écriture est précise et fluide, ce qui rend la lecture très facile. J'ai aussi beaucoup aimé les nombreuses références littéraires disséminées un peu partout dans le roman. 

Dôme fût donc une excellente lecture pour moi, et je ne tarderai certainement pas à lire le tome 2, je veux connaître la fin !

Dôme, tome 1, Stephen King, Albin Michel, 2011, 630 pages

J'ai lu Dôme, tome 1 dans le cadre d'une lecture commune organisée par Gigi-sempai sur Livraddict.
Lire les avis de : Luna, LIZI, Frankie


Quatrième de couverture :
Lors d'un voyage en train qui durera plusieurs jours, la conversation s'engage entre les passagers sur les relations entre les hommes et les femmes. Un homme austère, qui d'abord ne parlait pas, s'avère être Pozdnychev, cet homme qui a tué sa femme, par jalousie et par incompréhension. Il décide de raconter son histoire. Entre culpabilité et révolte, il fait comprendre combien les hommes et les femmes sont démunis, ne se rencontrent jamais réellement, et ne sortent pas de ce que la société a fait d'eux.
La Sonate à Kreutzer a été publié en 1889.

Mon avis :
Parmi les grands auteurs russes classiques, Tolstoï est loin d'être mon préféré. Malgré tout, je dois admettre que j'aime particulièrement ses écrits sur l'amour, la vie conjugale et les relations homme-femme. Ce noble qui vivait en paysan, reclus dans son domaine de Iasnaïa Poliana, partagea toute sa vie avec la même femme qu'il finit par fuir pour mourir, seul dans une gare, en 1910. Quelle meilleure matière pour réfléchir sur la vie conjugale ?

Dans La Sonate à Kreutzer, Tolstoï étudie avec minutie tous les aspects de la vie conjugale, de la rencontre au mariage, des premiers émois à la naissance de la progéniture. Et il nous démontre, point par point, que les relations homme-femme sont non seulement basées sur des mensonges, mais qu'elles sont aussi parfaitement conditionnées par la société et les bien-pensant. Que l'on soit d'accord ou pas avec l'auteur, l'essentiel de ses analyses est toujours d'actualité.

Avec cette nouvelle, j'ai découvert une nouvelle manière de lire : écouter. Je n'étais absolument pas familière des livres audio, et je dois dire que c'est assez agréableL'audio se prête parfaitement à cette nouvelle, puisqu'il s'agit d'une conversation. Le texte est lu par l'acteur Guillaume Ravoire dont la voix m'a littéralement portée d'un bout à l'autre de l'écoute. A tel point que j'avais tendance à me laisser emporter dans mes rêves et à perdre le fil du texte. J'ai donc été forcée d'écouter par petits bouts, et l'écoute a donc duré beaucoup plus longtemps que si j'avais lu le livre de manière traditionnelle. 

J'ai un seul petit détail à déplorer : en téléchargeant les pistes du CD sur mon iPhone à partir d'iTunes, elles se sont rangées dans le désordre, et j'ai donc été obligée de bidouiller pour les remettre dans l'ordre... J'ai perdu pas mal de temps et c'est dommage.

La Sonate à Kreutzer, Tolstoï, lu par Guillaume Ravoire, Editions Thélème, 2011, 1 CD (3h09)

Je remercie chaleureusement les éditions Thélème et Babelio pour ce partenariat.



Quatrième de couverture :
Jérôme est un jeune informaticien plutôt gauche et mal dans sa peau qui a du mal à s’intégrer à la société. Comme il le dit lui-même, il est invisible pour son entourage, insipide pour ses collègues, insignifiant pour sa petite amie.
Un jour, il tombe sur un article dans un magazine de psychologie bon marché censé aider les gens à régler un certain nombre de problèmes dans leur vie. Dans son cas, la thérapie préconisée va le conduire beaucoup plus loin que prévu. Jérôme va en effet jeter les bases d’une véritable théorie pour contrer la méchanceté humaine et devenir malgré lui le chef de file d’un mouvement philosophique, le « cimondisme », qui va prendre une ampleur inattendue et finir par révolutionner le monde.


Mon avis :
Avec Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, J. Heska fait un pari risqué : promouvoir la gentillesse comme valeur universelle dans un monde de brutes et proposer la reconstruction de la société autour de cette qualité. Il faut dire que le thème est touchant et laisse rêveur : faire davantage attention aux autres pour ne pas faire le mal et donc mieux vivre en société, c'est une belle utopie. Qui peut d'ailleurs faire sourire. 

Mais c'est là que réside toute la puissance du roman de J. Heska : grâce à un humour mené d'une main de maître, tant au niveau du style que de l'enchaînement des événements, le livre devient une vraie petite pépite !  Les deux leaders du mouvement cimondiste, Jérôme et Etienne, sont drôles malgré eux mais terriblement attachants. Les références culturelles cocasses (les figurines de Han Solo et d'Obiwan Kenobi d'Etienne et la sonnerie Tutti Frutti Summerlove de Jérôme) et les "expériences embarrassantes" des deux protagonistes sont à l'origine de nombreux fous rires tout au long de la lecture et la rendent encore plus plaisante.

Le style de l'auteur m'a particulièrement bluffée : c'est très, très bien écrit. Chaque phrase est travaillée, le texte a été lu et relu jusqu'à obtenir un ensemble très léché qui rend la lecture extrêmement agréable et fluide. Les descriptions, les dialogues et les conversations chat qui composent le roman sont parfaitement maîtrisés, tous les mots sont à leur place. J'ai particulièrement aimé les maximes qui séparent chaque chapitre et qui m'ont beaucoup fait sourire :
La vie, c'est comme une boîte de chocolats. Comme le dit la mère de Forrest Gump, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Ce qu'elle a oublié de préciser, c'est que lorsqu'on veut les partager, les autres piquent toujours les meilleurs.

La vie, c'est comme le Gange. C'est crade, boueux et ça pue, mais tout le monde se lave dedans. Et le pire, c'est qu'on en sort avec le sourire.

Vous l'aurez compris, Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est pour moi un gros coup de coeur. J'ai adoré ce roman du début à la fin, et je suis ravie d'avoir découvert J. Heska dont je lirai le second roman sans tarder !

N'hésitez pas à aller visiter le blog de J. Heska, il y publie des nouvelles qui sont toutes aussi drôles et bien écrites que son roman.

Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, J. Heska, Editions Transit, 2011, 214 pages
Disponible en ebook sur Amazon.

Je remercie chaleureusement J. Heska et Livraddict pour ce partenariat.


Ce week-end, c'est le salon Saint-Maur en Poche. Depuis quatre ans, c'est le seul salon international entièrement dédié au livre de poche organisé en Ile-de-France. C'est Gérard Collard, le libraire le plus célèbre du petit écran, et sa librairie La Griffe Noire, qui sont à l'origine de cet événement.

Et cette année, il faut avouer que le programme est plus qu'alléchant. Gérard Collard et sa team on rassemblé la crème de la crème des écrivains français et étrangers du moment, et il y en aura pour tous les goûts : littérature contemporaine, polar, thriller, jeunesse... La liste des écrivains présents est impressionnante, et tous seront là pour dédicacer leurs livres !

Un tel évènement demande une organisation d'enfer, vous vous en doutez, et il mérite qu'on s'y déplace (en plus, c'est gratuit). Gérard Collard vous en dis un peu plus dans cette petite vidéo :


Bien sûr, je serai présente au salon toute la journée de samedi, et peut-être même le dimanche. Je prévois de prendre de belles photos et de vous raconter ce week-end 100% livres de poche sur le blog, la semaine prochaine.

Si vous n'êtes toujours pas convaincu, voici 5 bonnes raisons pour vous déplacer :
- parce que les écrivains présents sont tous des pointures dans leur genre
- parce qu'ils seront tous en dédicace (presque) toute la journée
- parce que c'est un salon convivial, où l'on se balade comme dans un festival
- parce que c'est directement accessible par le RER A, station Saint-Maur - Créteil
- parce que c'est entièrement gratuit

Alors, on se voit là-bas ?



Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 

Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.

Cette semaine, le thème retenu est : les 10 livres que vous aimeriez lire cet été.


Allez, après deux semaines sans Top Ten Tuesday, je me suis dit que ce thème-ci était parfait pour moi. Et cet été, je ne veux pas de prise de tête. Je sors donc les polars, les thrillers, la chick-lit et les lectures plaisir !


Et vous, quels livres lirez-vous cet été ?



C'est lundi, que lisez-vous ? est un rendez-vous hebdomadaire initié par Mallou et repris par Galleane.
La bannière a été créée par Galleane.


Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Que suis-je en train de lire ?

Que lirai-je ensuite ?

Les livres de ma PAL qui correspondront à mes envies du moment !



La vidéo :



Et vous, que lisez-vous ?


Si vous me suivez régulièrement, vous savez que je suis une grande fan de la série Dexter. Dexter, c'est un peu mon chouchou, mon tueur en série préféré, mon expert en taches de sang favori. Alors que j'ai dévoré la saison 6 que l'attente de la saison 7 sera longue, je me suis plongée dans le livre qui a inspiré la série télé : Ce cher Dexter, de Jeff Lindsay.

Quel plaisir de sa retrouver dans la tête de Dexter ! Le roman est écrit à la première personne, et le lecteur est à la meilleure place pour être le témoin des introspections, des doutes et des intentions de Dexter. C'est en fait un personnage plein d'humour, trait de caractère qui n'est pas si présent dans la série. 

On retrouve également dans le roman les personnages secondaires que l'on connait de la série : Deborah, Rita, Harry, LaGuerta, Batista, Doawkes et Masuoka. Leurs principaux traits de caractères sont assez bien retranscrits à l'écran, mis à part le fait que LaGuerta est bien plus vicieuse dans le roman, et que Deborah m'a encore plus agacée que dans la série. Je n'ai jamais vraiment apprécié la soeur adoptive de Dexter à cause de sa vulgarité, que je trouve exacerbée dans le roman.

Il est difficile, quand on connait bien la série télé, de ne pas continuellement comparer l'intrigue du roman à celle de la série. D'autant que la saison 1 commence exactement de la même manière que le roman. Néanmoins, l'intrigue du roman diffère assez rapidement de l'intrigue de la saison 1 dans la série télé et annonce une suite tout à fait différente de celle de la série

En définitive, il s'agit d'un bon thriller et j'ai été très contente de retrouver Dexter, mais il a trop de points de comparaison avec la série que je connais par coeur. En revanche, comme l'histoire diffère totalement à la fin du roman, j'ai vraiment hâte de lire la suite pour découvrir les aventures de Jeff Lindsay a inventées à Dexter !

Ce cher Dexter, Jeff Lindsay, Seuil, 2005, 282 pages
Réédité en poche aux éditions Points, 2006, 308 pages



C'est lundi, que lisez-vous ? est un rendez-vous hebdomadaire initié par Mallou et repris par Galleane.
La bannière a été créée par Galleane.


Qu'ai-je lu la semaine dernière ?

Que suis-je en train de lire ?

Que lirai-je ensuite ?

La vidéo :



Et vous, que lisez-vous ?