Saint-Maur en Poche 2014 !

Vous l'avez peut-être vu si vous me suivez sur Instagram et Facebook, hier j'étais au salon Saint-Maur en Poche. Cela fait trois ans maintenant que je fréquente ce salon qui est de loin mon préféré : on est loin de l'ambiance feutrée du Salon du Livre de Paris, ici l'atmosphère est conviviale, les auteurs sont accessibles et sont heureux d'être là et c'est toujours l'occasion de faire de belles rencontres. Je suis ravie de voir que Saint-Poche en Poche s'épanouit d'année en année pour devenir un salon incontournable sur lequel on croise de sacré pointures.

Et cette année il y avait du très lourd : Katherine Pancol, Guillaume Musso, Gilles Legardinier, Laurent Gounelle, Jean d'Ormesson, Tatiana de Rosnay... tous ces auteurs étaient là, sous les tentes de Saint-Maur, ravis de rencontrer leurs lecteurs.


15h. J'arrive donc au salon et je retrouve Myriam (Un Jour. Un Livre) qui est déjà sur place, accompagnée de Pauline (Brèves littéraires) et d'Emmanuelle (Les bêtises de Manu). Nous allons directement saluer Frédéric Lenormand, l'auteur de La baronne meurt à cinq heures qui, d'après Myriam, souhaite me rencontrer depuis que j'ai encouragé tout le monde à lire son livre. Dès qu'il nous voit, il nous fait un grand sourire, se lève, fait le tour de son stand et vient nous faire la bise !!? Je ne m'y attendais pas ! Nous discutons quelques minutes et il dédicace mon exemplaire de La baronne meurt à cinq heures.

Frédéric Lenormand

Puis nous nous dirigeons vers l'allée du thriller pour rencontrer Karine Giebel, "l'impératrice du thriller français", comme indiqué sur la pancarte attachée au-dessus de son stand. En attendant mon tour, je vois Sandrine Collette, l'auteur de Des nœuds d'acier, à deux pas de là. Je demande donc à Myriam de garder ma place et je file faire dédicacer mon exemplaire. Des nœuds d'acier est un roman trash, très dur, que j'avais aimé mais qui m'a filé le bourdon. Je n'ai pas pu m'empêcher de demander à Sandrine Collette : "Vous arrivez à garder le moral en écrivant ce genre d'histoires ?", ce qui l'a beaucoup fait rire.

Sandrine Collette

Une fois mon exemplaire dédicacé, je retourne dans la file de Karine Giebel et lui fais dédicacer Le purgatoire des innocents, qui est très différent de Juste une ombre, me prévient l'auteur.

Karine Giebel

16h. Les filles commencent à faire la queue pour obtenir une dédicace de Laurent Gounelle, dont le stand est pris d'assaut avant même qu'il n'arrive ! J'en profite pour me promener dans les allées. Je renonce à obtenir une dédicace de Katherine Pancol : la file traverse la moitié du salon et il y a au moins une heure et demi d'attente !

En revanche, j'aperçois Yannick Grannec, l'auteur de La déesse des petites victoires et là, mon cœur s'emballe. Je n'avais pas vu son nom sur le programme et je n'ai donc pas emmené son livre, que j'ai prêté à ma maman. Malgré tout, je ne peux pas passer devant elle sans aller lui parler. Je m'approche donc et lui dis tout le bien que je pense de son roman. Visiblement, elle ne s'attendait pas à ces compliments et semble toute émue. Tout comme moi.

Yannich Grannec (à gauche)

16h30. Rendez-vous à la scène centrale pour le scoop du salon : Myra Eljundir, l'auteur de la saga young-adult Kaleb (dont j'ai abandonné le premier tome, décidément, le young-adult c'est pas mon truc), dont on avait jamais vu le visage, va dévoiler son identité ! Après un léger suspense, l'auteur retire le casque de moto derrière lequel elle se cachait : ce n'est autre qu'Ingrid Desjours, auteur de nombreux thrillers à succès. Au micro, elle explique que le pseudo lui donne une certaine liberté et lui permet d'écrire autre chose sans être cataloguée. 

Je profite de l'agitation autour de cette annonce pour obtenir une dédicace de Jussi Adler-Olsen, auteur de Miséricorde, avant qu'il ne soit appelé sur scène. Quel auteur sympa ! Il a vendu des millions d'exemplaires à travers le monde et reste humble, accessible et terriblement drôle. Je suis très heureuse qu'il ait reçu le Prix coup de cœur du salon, c'est bien mérité.

Jussi Adler-Olsen

Ensuite, je me dirige vers le stand de Franck Thilliez, qui est entouré de ses potes de la Ligue de l'imaginaire, Henri Loevenbruck, Eric Giacometti et Jacques Ravenne. Il y a aussi une place pour Bernard Werber, qui n'est là que le dimanche. Je m'approche de Franck Thilliez et lui fait dédicacer mon exemplaire du Syndrome E, en lui disant que j'ai adoré Atomka. Il me répond timidement que je devrais aimer celui-ci aussi.

Henri Loevenbruck et Franck Thilliez

Je suis heureuse, j'ai rencontré tous les auteurs que je voulais voir et j'ai toutes mes dédicaces. Encore quelques pas dans les allées avant de rentrer. C'était encore une belle édition et j'ai hâte d'y retourner l'année prochaine. 

7 commentaires :
  1. Hihihi, j'y étais hier aussi. C'était ma deuxième fois et ce salon est vraiment bien. On s'y sent bien. Beaucoup moins marketing et commercial que l'immense salon du livre de Paris.
    La liste des auteurs s'étoffe, et j'en félicite vraiment les organisateurs!!!

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    1. Oui c'est incroyable, d'année en année la liste des auteurs est de grande qualité.

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  2. Bravo et merci pour ce joli reportage en photos et en video (je me suis même vue.. de dos !! LOL). C'était vraiment génial toutes ces rencontres !

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    1. C'est clair, c'est un salon unique pour les belles rencontres, les auteurs sont détendus et super accessibles, on peut vraiment discuter.

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  3. Pour moi c'était la première et je dois dire que je l'ai vraiment appréciée, comment ne pas aimer cette ambiance si naturelle et chaleureuse ! J'ai pu discuter 15 minutes avec Katherine Pancol, faire des photos avec les auteurs, en rencontrer dont j'avais entendu parler et me faire une idée de leur livre en en discutant avec eux, vraiment une chance pour les lecteurs !

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    1. Tu as été bien courageuse d'attendre pour Katherine Pancol, quand j'ai vu la file d'attente, j'ai renoncé !

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  4. Elle est géniale ta vidéo et je suis ravie d'avoir aperçu la bouille de Myriam que je croise régulièrement sur les salons (généralement aux toilettes ;) !) ! Cette année je n'y suis allée que le samedi matin, j'y vais toutes les années et je n'ai eu le coup de coeur des premières années, mais samedi matin le salon était très calme ! Merci pour ce compte-rendu !

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