Je voyage seule ~ Samuel Bjørk

Des fillettes de 6 ans habillées en habits de poupée pour leur dernier voyage : un fait divers qui émeut la Norvège et met la police au bord des nerfs. Je voyage seule est un polar froid et implacable, mais malheureusement assez prévisible.


Je voyage seule ~ Samuel Bjørk

Quatrième de couverture :
Seule, pour son dernier voyage... C'est ce qu'indique la pochette autour du cou de la fillette, assassinée et accrochée à un arbre avec une corde à sauter. Un crime odieux qui laisse toute la Norvège sous le choc et décide le commissaire Holger Munch à rappeler son ancienne collègue, Mia Kruger.
Car il le sait : si une personne peut l'aider à résoudre cette enquête, c'est bien elle. Ce qu'il ne sait pas en revanche, c'est que, sur l'île d'Hitra où elle s'est recluse, la jeune femme compte les jours avant son suicide. Mais il est des crimes qui ne laissent pas indifférent. Et il suffira à Mia d'observer les photos de la fillette pour comprendre ce qui avait échappé à tous : il y aura d'autres victimes, beaucoup d'autres...

Mon avis :
Mettons d'office les pieds dans le plat : j'ai eu du mal avec ce roman. Du mal d'abord, parce qu'imaginer des fillettes de 6 ans pendues à un arbre avec une corde à sauter fait hurler de douleur ma sensibilité de maman. Du mal ensuite, parce que j'ai été peu convaincue par le personnage de Mia Kruger. Une femme au bord du gouffre, au langage évidemment grossier et accro au régime alcool-médicaments, mais qui grâce à une mystérieuse acuité mentale, parvient à comprendre en un claquement de doigts ce sur quoi la brigade entière sèche, c'est un peu fort de café. Du mal enfin, parce que j'ai vu venir tout le déroulement de l'intrigue et que ce roman ne m'a pas surprise.

A côté, on trouve quelques ingrédients d'un polar efficace : une intrigue rythmée, qui partait du bon pied, une volonté claire de l'auteur de brouiller les pistes, un criminel complètement grillé du cervelet et Holger Munch, un commissaire aussi attachant que sa collègue est agaçante. Malheureusement, cela ne m'a pas suffit et j'ai donc peiné à trouver du plaisir dans cette lecture. C'est bien la preuve que tous les polars scandinaves ne se valent pas.

Je voyage seule de Samuel Bjørk, Pocket, 2016, 567 pages
2 commentaires :
  1. Il est dans ma PàL et oton avis ne me donne pas tellement envie de l'en faire sortir ... Affaire à suivre...

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    1. Mince, je serais curieuse de lire ton avis si tu l'en sors.

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